Des politiques de l'offre encore dominées par la programmation de grands travaux |
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En Libye, le projet de transfert d'eau prélevée dans les aquifères sahariens fossiles (GRA, Grande Rivière Artificielle) déjà largement avancé, apportera 2,2 km3.an-1 aux zones côtières en phase finale (2007) En Tunisie, il est prévu de parvenir en 2010 à la mobilisation totale des ressources en eau exploitables (4,03 km3.an-1 en moyenne) en mobilisant 0,835 m3.an-1 de plus qu'en 1995, dont 0,67 km3.an-1 d'eau de surface, en portant les capacités de stockage par barrages à 1,9 km3 (1,48 en 2000). En Algérie, le Plan national de l'eau projette de mobiliser 5,4 km3 supplémentaires d'ici 2020 dont 3,1 km3 à partir d'eaux de surface, notamment par la réalisation de 50 barrages supplémentaires. Au Maroc, le plan d'équipement prévoit d'ici à 2020 la réalisation de 60 grands barrages régularisant 14 km3.an-1, plus une centaine de petits ou moyens barrages (2 à 3 par an), et de pousser l'exploitation d'eau souterraine à 3 km3.an-1. [Benoit, Comeau, 2005, p.79] |
Question
Lisez le texte ci-dessus puis dégagez les objectifs et les moyens employés par les Etats d'Afrique du Nord pour mobiliser la ressource en eau.
Question
Quels en sont les avantages et les inconvénients ?
Question
Quelles alternatives les Etats ont-ils commencé à développer pour pallier aux limites des barrages et trouver de nouvelles ressources en eau ? (la réponse n'est pas indiquée dans les documents)