Documents :
Question
D'après les graphiques, quel est le profil global des usages dans le bassin de la Vienne en 2006 ?
Les volumes se répartissent ainsi : 70 Mm3 AEP, 60 Mm3 irrigation, 30 Mm3 industrie. Par rapport au profil français (cf. grain 2).
L'AEP représente une part plus importante des prélèvements que l'irrigation (cette dernière n'est présente que dans une sous-partie du bassin)
Les prélèvements industriels semblent importants, d'autant plus que ne sont pas inclus dans l'industrie les prélèvements pour l'énergie.
Question
Quel usage économique (majeur en France du point de vue des prélèvements) n'est pas indiqué ici alors qu'il existe dans le bassin ?
Il s'agit de l'usage de production d'énergie, notamment les ponctions pour la centrale nucléaire de Civaux et les barrages hydro-électriques amont.
Question
Quel type de ressource est mobilisé selon les usages ?
AEP et irrigation mobilisent majoritairement des eaux souterraines, alors que l'industrie prélève essentiellement des eaux de surface. Il est logique que l'AEP recherche des eaux souterraines, de meilleure qualité. Les volumes prélevés par l'industrie.
Question
Entre 2000 et 2006, quelle évolution des volumes prélevés par usage peut-on observer ?
Les volumes prélevés pour l'AEP sont à peu près stables; ils déclinent même depuis 2003, en lien avec la baisse des consommations unitaires domestiques et les économies d'eau réalisées dans plusieurs secteurs non-domestiques. Les volumes utilisés par l'irrigation suivent la même tendance, une stabilisation après un pic de prélèvement en 2003 (80 Mm3), en lien avec la sécheresse estivale de cette année-là. Les volumes prélevés par l'industrie ne sont donnés que pour deux années, 2005 et 2006, si bien qu'il est difficile d'indiquer une évolution.
Question
Sur quoi se basent les données Agence de l'Eau ? Sont-elles complètes ?
Les données Agence de l'Eau se basent sur les comptages et relevés de prélèvements qui lui permettent de calculer les redevances. On peut supposer que tous les irrigants ne sont pas équipés de compteurs (processus long), d'où une probable sous-estimation des volumes agricoles. La comptabilité des usages AEP est réalisée aux prises d'eau des collectivités, non pas aux compteurs de distribution ou de consommation.
Les années 2000 à 2004 ne sont pas renseignées pour l'industrie, ce qui handicape l'interprétation de l'évolution 2000-2006.