L'urbanisation
L'urbanisation affecte le plus fortement la circulation des eaux. Une grande partie des surfaces est en effet rendue imperméable : chaussées, trottoirs, parkings, toitures... L'eau s'écoule rapidement sur ces surfaces et est acheminée vers le réseau hydrographique par des canalisations sans s'infiltrer dans le sol.
L'évapotranspiration est donc fortement réduite.
Les écoulements sont plus massifs et rapides que dans les zones au sol naturel.
Ainsi, les aires urbaines émettent des écoulements qui accroissent les risques d'inondation en aval.
De plus, des polluants sont lessivés et transférés à partir des surfaces imperméabilisées, sans pouvoir être filtrés par les sols : résidus d'hydrocarbures, déjections animales, particules de pneumatiques ou de métaux...
Ces eaux issues des surfaces de ruissellement urbain sont nommées eaux pluviales et présentent donc des risques de pollution et d'inondation.
L' urbanisation en France vise aujourd'hui à réduire ces impacts par la réalisation de chaussées semi-perméables, par des bassins de rétention, par l'augmentation de la part des surfaces végétalisées, voire par la création de véritables zones humides au sein des quartiers. |
Bassin de rétention à l'aval d'une zone récemment urbanisée : lors de fortes pluies, l'écoulement converge dans le bassin dont le débit de sortie est limité par les canalisations à section réduite, le bassin se rempli alors et tamponne le débit. |