Grain 1 : L'eau dans le milieu

L'urbanisation

  • L'urbanisation affecte le plus fortement la circulation des eaux. Une grande partie des surfaces est en effet rendue imperméable : chaussées, trottoirs, parkings, toitures... L'eau s'écoule rapidement sur ces surfaces et est acheminée vers le réseau hydrographique par des canalisations sans s'infiltrer dans le sol.

    • L'évapotranspiration est donc fortement réduite.

    • Les écoulements sont plus massifs et rapides que dans les zones au sol naturel.

  • Ainsi, les aires urbaines émettent des écoulements qui accroissent les risques d'inondation en aval.

  • De plus, des polluants sont lessivés et transférés à partir des surfaces imperméabilisées, sans pouvoir être filtrés par les sols : résidus d'hydrocarbures, déjections animales, particules de pneumatiques ou de métaux...

  • Ces eaux issues des surfaces de ruissellement urbain sont nommées eaux pluviales et présentent donc des risques de pollution et d'inondation.

L' urbanisation en France vise aujourd'hui à réduire ces impacts par la réalisation de chaussées semi-perméables, par des bassins de rétention, par l'augmentation de la part des surfaces végétalisées, voire par la création de véritables zones humides au sein des quartiers.

© François Laurent

Bassin de rétention à l'aval d'une zone récemment urbanisée : lors de fortes pluies, l'écoulement converge dans le bassin dont le débit de sortie est limité par les canalisations à section réduite, le bassin se rempli alors et tamponne le débit.

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